Le Cercle a eu la douleur d’apprendre le décès, fin 2002, de Luce Garin, à l’âge de soixante deux ans.
Arrivée à la DATAR en 1968, elle a pris le relais d’Hélène Roger-Vasselin pour s’occuper des relations avec le Parlement, le temps pour notre Présidente fondatrice de mettre au monde son dernier fils. Puis elle fut « Madame Villes-Moyennes », dans le domaine où exerça aussi Dominique Perben. Elle eut à connaître, avec Pierre Frédet, du Fonds d’Action Culturelle et notamment des théâtres régionaux.
Affectée ensuite à son cabinet par Jérôme Monod, elle quitta la DATAR peu de temps après qu’il fut nommé directeur du cabinet de Jacques Chirac, Premier ministre. A partir 1976, elle a suivi à la Ville de Paris les questions d’enseignement scolaire.
Comme son mari René Garin, conseiller référendaire à la Cour des comptes, décédé prématurément en 1981, elle était très musicienne. René jouait du piano, Luce du violoncelle. Elle sut maintenir dans sa famille cette tradition musicale, ses quatre enfants jouant chacun d’un instrument. Clémence est pianiste, Laure flûtiste, Mathieu violoncelliste, Blaise violoniste. Des réunions musicales et familiales à la fois se tenaient régulièrement.
Luce figure à l’Annuaire du Cercle sous le nom de Sibille-Garin. Elle était assidue aux réunions du Cercle, et ne cachait pas sa préférence pour les réunions ludiques et conviviales.
La perte de Luce est très douloureuse pour beaucoup de membres du Cercle. Pour eux, son souvenir est associé à celui de l’ambiance si chaleureuse de la DATAR de cette époque. Ses obsèques en l’église de Saint-Germain des Prés furent particulièrement émouvantes, avec une assistance nombreuse et très représentative.
Hélène Roger-Vasselin et Claude Rousseau